Aux Canaries, on recharge nos batteries…

Pendant que mon jeune beau-frère se mariait à Tahiti, que ma petite nièce perçait ses premières dents, que Robby fêtait ses 5 ans, que les bébés s’annonçaient de tous côtés, nous avons filé à toute vitesse aux Canaries.

Les traversées se suivent et ne ressemblent pas, cette fois-ci, nous avons mis moins longtemps que prévu, nous avons adoré.

La Palma, ses trombes d’eau, ses cactus, son Mac Do  avec wifi à 100m de la capitainerie, ses observatoires pilotés depuis Liverpool, ses piscines naturelles, ses milliers de touristes allemands, son musée de la marine dans une réplique du Santa Maria, un Marty un peu malade, puis un Baz fiévreux à son tour, en 1 heure nous avons décidé de partir, cap sur La Gomera, île la plus à l’ouest des Canaries.

Une nuit de navigation, de gros paquebots, de gros ferrys, repérés sur l’AIS puis vus sur l’eau. Un beau jouet cet AIS, il nous donne tout, le nom, la longueur, la vitesse, la destination du bateau & bien sûr la route de collision, jusqu’à aujourd’hui, ils ont tous pris le soin de s’écarter de notre route et je les en remercie.

La Gomera, charmante petite île avec vue sur Tenerife, le plus haut sommet d’Espagne, une balade le long de la Valley Gran Rey, plusieurs plages de sables noirs, les 10 ans de Mister O., des apéros avec une autre famille traversant l’Atlantique dans 1 mois et un chargeur de pont qui a tué nos batteries, oh no…

En attendant patiemment les nouvelles batteries, la plus terrible des maitresses fouette ses élèves pour envoyer le module 6 avant le prochain départ, le capitaine lit & relit les guides de navigation pour peaufiner le programme, les enfants réalisent que le lave-vaisselle est un luxe et tout le monde se joint à moi pour souhaiter un très bel anniversaire au Capitaine de frégate…